Comme vous tous ici, j'ai eu cet été de nombreux échanges concernant la mobilité, qui est un vrai sujet du quotidien. Que nous disent les acteurs de terrain ? Que ce projet de loi est intéressant et qu'il constitue une bonne boîte à outils. Ils s'interrogent néanmoins au sujet des moyens, car c'est là que le bât blesse.
Vous me répondrez, monsieur le secrétaire d'État, que la première lecture du texte a permis d'attribuer un solde de recettes de TICPE à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France et que les modalités de financement de ce texte se trouvent dans le prochain projet de loi de finances.
Mais tout cela n'est que du bla-bla pour les Ardéchois quand on sait que, depuis 2012, quatorze points dangereux ont été identifiés par la DREAL – Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement – sur la route nationale 102, sans que ces signalements aient été suivis d'aucune initiative politique.