Monsieur Wulfranc, madame Fiat, vous avez formulé vous-mêmes la réponse que je m'apprête à vous faire : nous n'allons pas être favorables à vos amendements, puisque rien n'empêche aujourd'hui certaines collectivités de faire le choix de la gratuité. La meilleure preuve en est que certaines le font déjà avec succès. D'autres ne veulent pas le faire, peut-être pour des raisons financières parfaitement justifiables. En effet, comme vous l'avez dit, monsieur Wulfranc, la gratuité des transports n'existe pas : il faut bien que quelqu'un paie, que ce soit vous, moi ou l'impôt.
Ma réponse est donc la même qu'en première lecture – vous le saviez, monsieur Wulfranc : je demande le retrait des amendements ; à défaut, avis défavorable.