On pourrait donc estimer que le travail qui a été engagé par le Gouvernement mais que certains d'entre nous ne soutiennent pas, ce travail qui a été soumis à l'Assemblée nationale et au Sénat et qui a débouché sur le texte que nous allons examiner dans quelques instants, n'est pas la réponse à la hauteur des enjeux. Je le confirme – d'ailleurs, le groupe Libertés et territoires s'exprimera tout à l'heure sur le sujet : il n'est pas à la hauteur. Toutefois, cela signifie-t-il que nous devons reculer et ne rien faire ? Je pense pour ma part que l'ensemble de la société nous demande d'avancer dans ce domaine. Nous devons donc saisir l'occasion de discuter sur ce texte, au retour d'une CMP sur laquelle chacun pourra donner son avis.
Force est de constater que des avancées ont été faites, mais qu'à ce jour tout n'est pas arrêté. Nier le travail qui a été réalisé, en refusant la marche sur laquelle nous pourrions prendre appui avant d'aller plus loin, ne peut être la position du groupe Libertés et territoires. Notre groupe émettra des critiques, mais nous continuerons à construire, dans une confiance partagée, notamment avec le Gouvernement et nos collègues parlementaires.
Nous voterons donc contre la motion de rejet préalable.