J'ai cosigné cet amendement dont l'auteur est Ian Boucard. De même que précédemment, nous souhaiterions emprunter non pas la voie des ordonnances, mais la voie législative ordinaire, même si vous avez précisé que ces dispositions correspondent aux attentes des professionnels, exprimées lors des Assises nationales de la mobilité.
J'aimerais prendre l'exemple de ce qui se passe à Paris, où je suis élue. Les nouveaux engins électriques, notamment les trottinettes, y sont un sujet d'inquiétude majeur, aussi bien pour les piétons que pour les conducteurs de voiture ou de deux-roues motorisé, et l'on ne peut pas se satisfaire de la législation actuelle. Il existe d'ailleurs une divergence à ce sujet entre le ministre de l'intérieur, M. Castaner, et la maire de Paris, Mme Hidalgo, ne serait-ce qu'à propos du stationnement – j'y reviendrai lors de l'examen de l'article 18.
S'agissant des expérimentations en matière de nouvelles mobilités, si vous procédez par voie d'ordonnance sans prendre en considération les spécificités locales, notamment celles de Paris, les attentes seront déçues, en particulier celles des Parisiens, et le Parlement ne jouera pas son rôle.