Tout d'abord, madame Lacroute, le CEREMA prodigue justement une telle recommandation depuis une dizaine d'années : votre voeu est donc déjà exaucé. De nombreuses communes ou agglomérations ont d'ailleurs d'ores et déjà engagé les travaux. Il n'y a là rien d'exceptionnel.
En outre – ceux ici qui ont été maires le savent – , la peinture des passages piétons s'use. Tous les quatre ou cinq ans, il faut la refaire. C'est pour cette raison que j'ai souhaité une mise en conformité au cours du prochain mandat municipal à venir : les dispositions de l'article 21 bis pourront être appliquées au moment du renouvellement de la signalisation.
Par ailleurs, la suppression des places de stationnement concernées ne représentera un coût supplémentaire – en l'occurrence, quelques dizaines ou quelques centaines d'euros – que si elle s'accompagne de l'installation de parkings à vélos, c'est-à-dire d'arceaux ou d'anneaux permettant de les attacher. Mais ce n'est nullement une obligation.
Cela étant, en première lecture, tout le monde s'est dit ravi que le projet de loi comporte autant de mesures relatives au vélo. Dès lors, puisque cet article leur donnera l'occasion de favoriser le stationnement des vélos et de mieux partager la mobilité entre automobilistes, piétons et cyclistes, j'espère que les municipalités n'hésiteront pas à effectuer cet investissement.
L'article suivant, qui vise à promouvoir l'intermodalité au bénéfice du vélo, va dans le même sens. Il y a là une exigence sociétale, et les dispositions que nous adoptons vont désormais nous permettre de passer aux travaux pratiques.