Je vais néanmoins prendre le temps d'argumenter, comme l'a fait M. Bouillon.
À la fin de votre intervention, monsieur Bouillon, vous avez fait référence à l'étude publiée par Greenpeace. Or celle-ci pose un problème de méthodologie, car elle procède à l'envers – ce qui peut être, certes, un choix stratégique : elle part de l'idée qu'il faut mettre fin à la vente de véhicules 100 % diesel et 100 % essence en 2028, puis qu'il faut examiner la manière d'y parvenir. Or les trajectoires qui en résulteraient seraient totalement incompatibles avec ce qui a été décidé au niveau européen, à savoir le règlement du 17 avril dernier établissant des normes de performance en matière d'émissions de dioxyde de carbone pour les véhicules neufs.
Je ne voudrais pas que l'on donne l'impression que nous ne faisons rien en la matière en France. Avec ce que nous avons inscrit dans le texte en première lecture, notamment la trajectoire pour les constructeurs – je ne vais pas refaire toute la démonstration…