– Au niveau des collaborations, chez Total, le modèle est le même que chez EDF. Nous privilégions systématiquement des collaborations avec des universités françaises, ensuite européennes, mais nous allons aussi chercher les meilleures compétences là où elles sont, que ce soit aux États-Unis ou ailleurs dans le monde. Nous avons des collaborations avec Stanford, avec le MIT, etc. Par exemple, une partie des développements des lubrifiants pour les éoliennes a été faite avec l'université d'Aix-La-Chapelle en Allemagne, qui a des compétences et des outils de caractérisation des éoliennes.
Deuxièmement, sur la canicule et le réchauffement climatique, comme je l'ai expliqué plus tôt, l'enjeu est mondial. Il faut bien le rappeler. Aujourd'hui, le problème principal reste le charbon. Toutes les centrales à charbon qui continuent d'être construites et de fonctionner sur Terre contribuent au réchauffement climatique. Pas si loin de nous, l'Allemagne a décidé de poursuivre le charbon jusqu'en 2030 alors qu'il suffirait de remplacer leurs centrales charbon par des centrales à gaz pour diminuer par 2 leurs émissions de CO2. Chez Total, nous avons complètement arrêté l'activité liée au charbon, et un des grands axes de notre stratégie consiste précisément à développer l'utilisation du gaz dans les pays dans lesquels nous sommes présents, que ce soit en Inde ou ailleurs dans le monde.