Intervention de Thomas Mesnier

Séance en hémicycle du mardi 24 octobre 2017 à 21h30
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur général, monsieur le rapporteur pour avis, mes chers collègues, poursuivant les travaux ambitieux portés par le projet de loi de finances, nous engageons ce soir l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Ce premier budget de la Sécurité sociale du quinquennat concrétise un grand nombre d'engagements de campagne et, je tiens à le souligner, il est indissociable du projet de loi de finances que notre assemblée a adopté aujourd'hui. Ces deux textes posent les bases d'une réforme profonde tendant en même temps à la libération de notre économie et à la protection des différentes composantes de notre société. Je pense ici aux plus fragiles.

En tant que responsable de ce projet de loi pour le groupe La République en marche, je suis particulièrement heureux et fier de commencer l'examen d'un texte si important pour l'avenir de notre pays.

La Sécurité sociale est au coeur de notre modèle de société. Elle est cette protection « contre l'incertitude du lendemain » mentionnée dans l'exposé des motifs des ordonnances de 1945. Elle est la traduction des engagements de l'État en matière de réduction des inégalités et de solidarité nationale.

Au sein de notre jeune groupe La République en marche, nous avons tous le même attachement à cet impératif de justice sociale et c'est portés par cette exigence que nous défendons aujourd'hui le projet courageux que nous présente le Gouvernement.

Ce texte, mes chers collègues, s'articule autour de trois notions clés : responsabilité, solidarité et transformation.

Responsabilité d'abord, car nous n'avons pas, nous n'avons plus le droit de cautionner des budgets insincères, bâtis sur des hypothèses fragiles qui font peser sur l'ensemble de nos concitoyens les risques liés au dérapage de nos finances sociales. La Cour des comptes a encore relevé les incertitudes et les lacunes du précédent PLFSS qui, bien que réduisant le déficit, reposait sur nombre d'insincérités et d'artifices comptables. Si les efforts conduits sous l'ancienne majorité sont réels, ils sont loin d'être suffisants, et trop court-termistes pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale.

C'est pourquoi je me réjouis de porter aujourd'hui un budget de la Sécurité sociale à la fois solide, transparent et soutenable, qui permet de tabler sur le niveau de déficit le plus bas depuis plus de quinze ans et d'affirmer enfin que la dette sociale sera bien éteinte à horizon de 2024. Mes chers collègues, c'est notre devoir à toutes et tous envers les générations futures, que La République en marche, par le profond rajeunissement qu'elle incarne, …

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