Nous avons collectivement et longuement travaillé sur la question des trains de nuit en première lecture puis, la semaine dernière, en commission. Nous avons tous identifié les problèmes, en particulier en termes de qualité de service, et nous avons constaté les dysfonctionnements. Nous avons aussi compris la difficulté de la circulation de nuit, alors que ces plages horaires permettent d'effectuer les travaux nécessaires à la régénération du réseau ferré qui a souffert d'un long désinvestissement.
Tous ces facteurs ont provoqué une baisse de fréquentation des trains de nuit dont personne ne remet en question l'intérêt en termes d'impact environnemental. Ils permettent de réduire la part de l'aérien pour les trajets intérieurs et intra-européens.
Pour des raisons évidentes qui tiennent à leur moindre impact environnemental et à leur rôle en faveur du désenclavement, les trains de nuit ont toute leur pertinence. C'est la raison pour laquelle nous avons adopté, en commission, en première lecture, à l'alinéa 42 du rapport annexé, un amendement de votre rapporteure qui vise à ce que le Gouvernement remette au Parlement un rapport stratégique d'ici au 30 juin 2020 « précisant, en particulier, les conditions d'une amélioration de l'offre des trains de nuit ».
Pour mémoire, le dernier appel à manifestation d'intérêt s'agissant du développement de trains de nuit n'a pas trouvé de réponse favorable…