Monsieur Ruffin, vous affirmez que, pour nous, la concurrence serait la solution à tous les problèmes. Je vous rappelle qu'il existe aujourd'hui deux lignes conventionnées, Paris-Briançon, et Paris-Rodez avec l'embranchement vers Latour-de-Carol. Leurs 30 millions de déficit d'exploitation annuels sont couverts par l'État. Ce dernier prend donc sa part dans l'aménagement du territoire, y compris grâce à une offre de trains de nuit.
La volonté politique, démocratique et écologique que vous appelez de vos voeux est déjà inscrite à l'alinéa 42 du rapport annexé où l'on peut lire que « l'État étudie également le développement de nouvelles lignes de TET, en veillant à so articulation avec le programme de régénération et de modernisation du réseau ferroviaire et en précisant, en particulier, les conditions d'une amélioration de l'offre des trains de nuit au regard de leur intérêt pour répondre aux besoins de désenclavement des territoires les plus éloignés des grands axes de circulation ».
Le rapport qui détaillera la stratégie relative aux trains de nuit ou les modalités d'amélioration de l'offre de trains de nuit sera porté à la connaissance du Parlement avant le 30 juin 2020 ; je le confirme. Tout cela permettra de redynamiser cette offre, qui paraît aujourd'hui nécessaire tant aux usagers qu'à l'aménagement du territoire, notamment celui des territoires les plus reculés de notre pays.