Je crois, monsieur Ruffin, que vous faites grand cas d'un rapport technique qui s'inscrit dans la nombreuse liste des rapports de même nature qui s'efforcent d'envisager ce que serait la meilleure gestion du réseau routier. Je n'élude pas ce sujet, car il est devant nous. Le système est aujourd'hui dual : le réseau d'autoroutes concédées, soit quasiment 10 000 kilomètres, et le réseau des grandes routes nationales non concédées, à peu près de même longueur, sur l'avenir duquel il faut en effet probablement s'interroger. Et, je vous l'ai dit, parmi les préoccupations des services dépendant historiquement du ministère des transports, figure évidemment la question d'une meilleure gestion du réseau non concédé. Faut-il l'articuler avec un nouvel acte de la décentralisation ? Le Gouvernement apportera prochainement des réponses. Il ne faut pas jeter la suspicion sur des travaux techniques de même nature que ceux réalisés tous les jours par le ministère, et au terme desquels une proposition politique sera faite prochainement au Parlement.