Que veut-on, monsieur Ruffin ? Nous partageons le souci d'être au plus près des intérêts des Français sur ces questions d'infrastructures. Cependant, vous le savez, des contrats – dont je ne me sens pas comptable, puisqu'ils ont été signés ou prolongés avant cette législature – ont cours. Les rompre aujourd'hui nous amènerait à devoir verser une somme de 50 milliards d'euros, ce qui hypothéquerait largement nos capacités d'investissement dans les transports.
Je vous repose donc la question : que fait-on ? Souhaitons-nous vraiment prendre cette mesure d'affichage, qui fait certes un beau slogan, ou voulons-nous investir dans les transports pour les Français ?
J'émets un avis défavorable à cet amendement.