Je serai bref car nous avons déjà débattu de cette question.
Nous pouvons, dans cet hémicycle, adopter deux attitudes : nous focaliser sur les intentions, ce que fait M. Ruffin, ou nous concentrer sur l'action qui, en l'espèce, consiste à remettre des marchandises dans le train qui relie Perpignan à Rungis. L'État agit en ce sens, aux côtés de la région Occitanie et des deux marchés concernés, Rungis et Perpignan.
L'objectif de la réunion d'hier était de concentrer les efforts pour trouver le moyen de remettre des marchandises dans ce train.
Quant à la SNCF, elle ne déclare pas ne plus vouloir être actionnaire – elle peut continuer à opérer des trains – , mais ne plus vouloir affréter les trains. L'État cherche à conclure un accord avec un autre affréteur pour préserver la relation commerciale avec les chargeurs et l'exploitation du train.
Les données du problème sont techniques, mais la situation est moins dramatique que vous ne le prétendez. Je vous confirme la détermination du Gouvernement dans ce domaine.