Je vous transmettrai son interview, madame la rapporteure, pour que vous puissiez juger par vous-même.
Rendez-vous compte : hier s'est tenue la quatrième réunion sans qu'aucune décision, notamment de la part de la SNCF, ne soit prise. La SNCF pourrait très bien décider de renoncer à la hausse des locations de wagons, mesure qu'elle a elle-même envisagée. Cela pourrait même prendre effet tout de suite.
J'ai écrit fin juillet à Mme Borne pour lui demander de prélever sur le compte d'affectation spéciale relatif aux transports, dont le solde cumulé atteint, depuis plusieurs années, les 38,6 millions d'euros, la somme de 20 millions d'euros afin de pouvoir acheter des wagons réfrigérés. Nous n'avons pas obtenu de réponse.
Voyez-vous, madame la rapporteure, nous vous proposons des solutions concrètes mais vous n'y répondez pas.
En 2010, il n'y a donc pas si longtemps, le conseil général du Val-de-Marne a financé, à hauteur de 20 millions d'euros, avec la SEMMARIS, société gestionnaire du marché de Rungis, et la SNCF, la construction de quais spécifiques pour ces trains. M. Ruffin a rappelé qu'il y en avait trois à l'époque – il n'en reste qu'un aujourd'hui. Si ce train ne circule pas, ces 20 millions d'euros, qui représentent l'argent du contribuable, auront été gaspillés.
Vous avez une obligation de résultat et non seulement d'intention, madame la rapporteure, monsieur le secrétaire d'État.