… pour sauvegarder le consensus qui prévaut, selon lequel chaque enfant est une richesse pour l'avenir du pays.
Ne confondons pas la politique sociale, dont le but est de compenser les inégalités, et la politique familiale, qui est une politique pour tous, une politique pour le pays, sans considération d'origine. Dans la droite ligne du statu quo sur le relèvement du plafond du quotient familial, que nous avons accepté dans l'attente d'une réflexion plus large sur ce thème, nous demanderons l'application d'un statu quo concernant la prestation d'accueil du jeune enfant – la PAJE. Nous estimons en effet essentiel de préserver les mesures existantes et de ne pas procéder à de nouvelles coupes d'ici à l'ouverture d'une réflexion globale sur la politique familiale.
Madame la ministre, mes chers collègues, la discussion autour du projet de loi de financement de la Sécurité sociale doit être l'occasion de réaffirmer notre engagement en faveur d'une politique solidaire et ambitieuse, à même de profiter à tous et de résorber les inégalités. Nous croyons fermement que ce projet de loi, ainsi que les propositions que nous formulons, permettront de répondre aux exigences que j'évoquais précédemment, qui sont celles de nos concitoyens, et sur lesquelles nous nous sommes engagés. En la matière, nous croyons fermement aux vertus du dialogue, le plus sûr moyen de mener une politique réellement inclusive.
Je rappellerai, en guise de conclusion et, si j'ose dire, de « boussole » pour nos travaux, que la République que nous chérissons tant est indivisible, démocratique, laïque et, bien évidemment, sociale.