Il est essentiel de remettre ce train en service ; c'est une question de crédibilité qui nécessite que trois conditions soient réunies.
Premièrement, il faut trouver les marchandises. Le cadre a été posé et les acteurs sont mobilisés, au premier rang desquels la région Occitanie.
Deuxièmement – et nous abordons ici la question de l'autorité politique – , je vous confirme qu'Élisabeth Borne a demandé à la SNCF de remettre ces wagons frigorifiques en état.
Troisièmement, nous cherchons actuellement avec SNCF Réseau à déterminer un sillon qui garantisse la bonne circulation des trains et le respect des horaires. Car, si les chargeurs se détournent aujourd'hui du train, c'est parce qu'il n'arrive pas à l'heure ou ne remplit pas les conditions matérielles qui lui permettent de transporter la marchandise.
Nous comprenons l'importance de ce symbole du Perpignan-Rungis, mais le temps n'est pas à l'affichage : il est à l'action, et c'est une action résolue que nous menons.