Cette préférence transparaît largement dans le texte dont nous discutons ici, ainsi que, de manière très concrète, dans les engagements financiers – à cet égard, le chiffre de 3,6 milliards d'euros d'investissements est assez parlant.
S'agissant de la prise en compte de l'empreinte environnementale, préoccupation qui est à mon sens peu ressortie du rapport Spinetta en contrepoint de la logique purement comptable, je partage votre inquiétude et votre vigilance.
Votre proposition pose néanmoins une difficulté de définition : qu'est-ce qu'« une alternative ferroviaire comparable » ? En outre, le rendement de la taxe me paraît relativement incertain.
Je vous renvoie au rapport sur la fiscalité de l'aérien, qui devra être mis en perspective avec les enjeux environnementaux. À ce stade, mon avis est défavorable.