Je vous livre un chiffre et deux exemples : 75 % du budget des transports est alloué au secteur ferroviaire, marquant ainsi la priorité de notre action politique. Quant aux exemples de concurrence entre le ferroviaire et l'aérien, pour le trajet Paris-Strasbourg, la ligne à grande vitesse a absorbé quasiment l'intégralité du trafic aérien – il n'y a presque plus de vols entre Strasbourg et Roissy. Récemment, la ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux a eu pour effet, dans les six mois suivant sa mise en service, un fort report des passagers de l'aérien. Les Français font assez naturellement le choix du ferroviaire lorsqu'il leur est offert pour une durée et un prix équivalents. Il me paraît toutefois nécessaire de faire cohabiter les deux modes de transport dans le cas d'une correspondance avec un vol international. Faisons confiance à l'intelligence des Français !