Nous avons eu l'occasion d'évoquer ce sujet au cours des débats de ce matin. Cette proposition comporte plusieurs aspects : la question du financement, que nous avons évoquée, a été résolue par les mesures qui ont été annoncées, rappelées à l'instant par Mme Abba, notamment l'éco-contribution de l'aérien ; la question de la gestion des routes, notamment du réseau non concédé, qui doit être améliorée, est rendue particulièrement ardue par leur vétusté et, partant, la nécessité d'améliorer la sécurité. Tout cela est devant nous, car nous avons aujourd'hui un système en quelque sorte dual, avec d'un côté les autoroutes concédées et de l'autre le réseau routier national. Les concessions des autoroutes – des plus grosses, en tout cas – arrivent à échéance, on l'a dit, à compter de 2031.
Je vous confirme donc que cette triple réflexion, qui porte à la fois sur l'amélioration de la gestion du réseau routier français, concédé ou non concédé, sur l'éventuelle articulation de celle-ci à une forme de décentralisation, et sur la meilleure façon de s'assurer, à terme, que le financement soit bien distribué entre ces différents réseaux structurants, est à l'oeuvre au sein des services, et que le ministre que je suis aujourd'hui continuera à suivre ce dossier de très près.