C'est un amendement de mon collègue Guy Bricout, qui rappelle que pour un voyage de jour de plus de trois heures – soit environ 750 kilomètres en TGV – , le train perd en attractivité, alors que le voyage de nuit, même à petite vitesse, permet des déplacements pendant le sommeil, sans perte de temps, et sur des distances deux fois plus longues, de 800 à 1 500 kilomètres. Voilà l'exposé dont nous avons parlé à plusieurs reprises.
Mon collègue Guy Bricout souhaiterait donc que le rapport annexé prévoie une augmentation des budgets pour les transports. Il conviendrait qu'une partie de cette augmentation soit fléchée afin de régénérer l'offre des Intercités de nuit et augmenter leur ambition. L'Allemagne a déjà pris une mesure analogue, que ce soit au profit d'opérateurs publics ou d'autres.