L'alinéa 42 du rapport annexé précise que « d'ici au 30 juin 2020 », l'État étudie « les conditions d'une amélioration de l'offre des trains de nuit au regard de leur intérêt pour répondre aux besoins de désenclavement des territoires les plus éloignés des grands axes de circulation ainsi que de liaisons nationales et intraeuropéennes ».
Or il existe deux types de liaisons nationales : les liaisons radiales, ayant pour origine ou destination Paris, et les liaisons transversales, c'est-à-dire de province à province. Sur ces dernières, les temps de parcours en TGV sont longs, notamment parce qu'il n'existe pas de ligne à grande vitesse de bout en bout ; de plus, les TGV ne permettent pas une bonne desserte des villes moyennes et des territoires ruraux, car les arrêts y sont peu nombreux. Nous reparlons donc ici de désenclavement : 80 % de la population métropolitaine habite hors de l'Île-de-France ; la demande d'une amélioration de ces liaisons transversales est donc forte.
C'est pourquoi cet amendement précise que l'étude à venir devra se pencher sur la pertinence des trains de nuit transversaux.