Pourtant, nous, députés de la France insoumise, accordons un profond intérêt au transport ferroviaire, pour des raisons environnementales. Mais il existe déjà une ligne Lyon-Turin, qui a d'ailleurs été modernisée, pour un coût de 1 milliard d'euros, et qui n'est exploitée qu'à 20 % de ses capacités. D'après l'École polytechnique de Lausanne, seulement 3 millions de tonnes de marchandises sont transportées sur cette ligne, dont les capacités sont évaluées à 15 millions de tonnes. Elle pourrait d'ores et déjà accueillir l'équivalent de 2 000 camions. Quelle serait l'utilité d'une ligne parallèle ?
Par ailleurs, cette nouvelle ligne coûterait 30 milliards d'euros, sans aucune garantie que la contribution de l'Union européenne, déjà révisée à la baisse, atteigne les 40 % prévus. Nous nous interrogeons donc sur la pertinence de cette deuxième ligne et demandons le retrait du projet.