La SNCF, dirai-je pudiquement, y affectait les agents les moins motivés ; le personnel se résumait au conducteur de train et à la personne chargée de décrocher les wagons ; le service était tel que les wagons s'égaraient souvent ou n'arrivaient pas à l'heure. Certains de ses clients, excédés, ont fini par mettre tout ça sur des camions. D'année en année, l'entreprise a ainsi perdu des parts de marché.
L'ouverture a la concurrence a aiguillonné la SNCF, qui a repris des parts de marché en développant des services que les entreprises et les clients jugent maintenant efficaces. Il ne faut donc pas raconter n'importe quoi ! La SNCF a par exemple doté les TER des moyens nécessaires pour garantir la ponctualité des trains et la qualité du matériel. Cette reprise en main est d'ailleurs la raison pour laquelle la qualité du service a fait un bond considérable ces dernières années.
Je le redis ici : l'ouverture à la concurrence ne fera pas perdre à la SNCF toutes ses parts de marché, ne serait-ce que parce que la compagnie et ses infrastructures restent sous contrôle.