Ma question s'adresse à M. le ministre de l'économie et des finances.
La croissance économique, autour de 1 %, ne crée pas d'emplois. Dire, comme je l'entends, que le chômage recule m'apparaît hardi, pour ne pas dire illusoire. Que sont devenus les milliers de chômeurs disparus des statistiques ? Ont-ils été radiés ? Sont-ils en stage ? Combien se trouvent employés ?
Dans ma circonscription, où son taux est supérieur de plus de cinq points à la moyenne nationale, le chômage n'a nullement reculé. La fermeture des mines par l'Union européenne a ouvert une ère de misère. Cette population, qui a permis le redémarrage du pays en 1945, ne méritait pas un tel traitement.
L'automobile, qui s'est substituée au charbon, va connaître des bouleversements. Les constructeurs voient dans la disparition du moteur thermique un risque d'anéantissement de cette industrie. Les 2 500 travailleurs de la Française de mécanique de Douvrin sont déjà menacés, ainsi que les sous-traitants.
Certes, les visites des ministres n'ont pas manqué sur ce territoire – mais que reste-t-il après leur départ ?