Je rejoins Mme Ménard. Votre réponse, monsieur le rapporteur, est certes éclairante mais, quand on parle d'interventions médiatiques – plateaux de télévision ou autres – , il faut également tenir compte du rôle des médias eux-mêmes : ces interventions ne sont pas toujours souhaitées, au départ, par le candidat, mais par les médias et, entre autres, par les chaînes d'information.
Ce qui vaut, vous le disiez, pour l'élection présidentielle – l'interdiction du recours aux différents médias, y compris la radio, ou même la voie électronique – mérite aussi d'être précisé dans le cas présent. Le CSA – Conseil supérieur de l'audiovisuel – sera là, d'ailleurs, pour veiller à ce que la loi soit appliquée. Mais l'interdiction doit être précisée à l'intention de ceux qui sont susceptibles d'inviter les candidats : il leur incombera, à eux aussi, de vérifier qu'ils n'enfreignent pas le nouveau texte que vous défendez. Une précision relative à l'action des médias eux-mêmes serait donc opportune.