Nous en sommes au stade des anecdotes, monsieur le secrétaire d'État. Je ne trouve pas que les commissions de propagande soient si intransigeantes que cela. Leur vocation est d'attirer l'attention si l'on n'a pas été suffisamment vigilant lors de la lecture de la circulaire relative à une élection.
Je pense à un exemple qui s'est produit dans un canton du Jura, lors d'une élection départementale. Le ciel était bleu – car dans le Jura, le ciel est toujours bleu – , le candidat portait un costume sombre, une chemise blanche et une cravate rouge. Eh bien aujourd'hui il existe une technique – je ne donnerai pas de nom – consistant à changer la couleur sur une photographie. Nous avons donc changé les couleurs : la cravate rouge est devenue verte – ce n'était pas très joli, mais au moins la combinaison « bleu blanc rouge » avait-elle disparu.
À travers cet exemple, je veux rendre hommage aux commissions de propagande, qui accomplissent un vrai travail et dont les conseils sont très précieux. Si aujourd'hui vous modifiez le dispositif de telle sorte qu'on ne soit plus confronté à une telle situation, ce sera une amélioration du code électoral.