Je précise qu'en France, rien de ce qui est relatif aux données de santé ne se trouve dans le cloud : ce type de données fait l'objet d'un stockage sécurisé au moyen d'infrastructures de serveurs prévues et financées, notamment dans le plan France Médecine génomique, ainsi que de très grandes infrastructures de recherche mises en place grâce à des financements européens. L'Europe est tout à fait consciente de l'importance d'être capable de stocker des données, notamment des données sensibles telles que celles relatives à la santé.
Cela dit, il est très important d'expliquer à nos compatriotes que leurs données ne sont pas protégées quand ils téléchargent et utilisent une application qui leur permet de compter leurs pas ou de mesurer les battements de leur coeur, ou encore quand ils frottent l'intérieur de leur joue avec un coton-tige et envoient celui-ci par la poste à une société afin d'obtenir leur séquence ADN – ce qui constitue, je le rappelle, une pratique formellement interdite.