Quoi que l'on en dise, nous avons entendu de nombreux arguments pour justifier le droit des couples de femmes à avoir un enfant. Mme la ministre Vidal a même dit qu'il ne fallait plus parler de père pour désigner le géniteur… Nous n'avons donc même plus le droit de parler du père !
M. Fuchs, de son côté, explique que l'enfant devrait se réjouir de sa seule présence au monde. Mais ce qui le réjouirait, c'est de connaître ses origines, de savoir d'où il vient ! Je ne dis pas qu'il a forcément besoin d'un père pour l'élever et s'occuper de lui tous les jours – la vie nous met dans les situations où elle nous met –, mais qu'il a besoin, pour se construire, de savoir d'où il vient et quelles sont ses origines.
On ne peut pas nier, effacer d'un trait de plume l'existence d'un père biologique ! Lorsque l'enfant aura grandi, il décidera avec qui il tissera des liens, qui il appellera « papa », « maman », ou « maman et maman », mais vous ne pouvez pas effacer d'un trait de plume l'existence d'un père. Or, quoi que vous en disiez, avec ce texte, vous allez priver l'enfant de la possibilité de savoir d'où il vient et qui a été son père.