Le problème de cette absence du père mérite que l'on s'y attarde quelques instants.
Études ou non, des spécialistes font état de cette douleur et ma vie professionnelle en atteste également. Si, comme il semble, un enfant peut sans problème naître et grandir sans père, est-ce à dire que celui-ci, dont j'ai bien compris qu'il n'était pas indispensable, ne serait même pas utile ? Dans ce cas, c'est cette société-là dont je ne veux pas, une société qui dit que l'autre n'est pas nécessaire. Est-on en train de fabriquer une société dans laquelle la moitié de l'humanité – en l'occurrence, les hommes – serait exclue sans que cela ne soulève aucun problème ? Cette société-là, je n'en veux pas !