Je veux rappeler comme vous, madame Gaillot, que ces dépenses supplémentaires bénéficieront d'abord aux familles qui en ont le plus besoin, notamment les familles monoparentales.
Enfin, il a été question de l'universalité des droits. À mes yeux, ce n'est pas la bonne façon d'aborder le sujet. Il convient non pas d'agiter des totems ou des tabous mais de réfléchir ensemble aux objectifs de notre politique familiale et aux meilleurs outils dont nous devons nous doter pour les atteindre. Or ces objectifs sont multiples : concilier vie familiale et vie professionnelle, compenser les charges résultant de la naissance des enfants, mais aussi aider les familles les plus pauvres à mieux vivre. Tous ces objectifs sont légitimes, mais la politique familiale actuelle ne permet pas nécessairement de les poursuivre de manière satisfaisante. Il faut donc ouvrir un débat apaisé et approfondi. Je me réjouis que votre commission des affaires sociales ait décidé de conduire une mission à ce sujet. Madame Elimas, vous avez dit votre attachement à la politique familiale et je vous ai bien entendue. Je me réjouis que vous participiez à la réflexion ouverte sur cette question.