Sous prétexte d'une mise à l'équilibre à tout prix, c'est un texte déshumanisé dont nous commençons l'examen, rempli d'indicateurs ne rendant pas compte de l'expérience vécue, notamment celle des acteurs du monde médical. Appelé à m'exprimer sur les comptes de la Sécurité sociale de 2016, je n'entrerai pas dans les détails comptables. Je vous signalerai en revanche que le prix de ces beaux tableaux, ce sont des hôpitaux à bout de souffle, des soignants débordés, des patients parfois maltraités. De cette politique de financement, il résulte parfois des suicides.