La rédaction actuelle du projet de loi évacue l'idée selon laquelle l'embryon doit être conçu avec les gamètes d'au moins un des deux parents. Cela permettra l'entrée sur notre territoire d'embryons sans lien biologique avec un des membres du couple, ce qui n'est pas souhaitable pour l'enfant, car il sera privé de sa lignée paternelle et maternelle. C'est contraire à son intérêt. Mon amendement fait écho à une disposition prévue par l'article L. 2141-3 du code de la santé publique : les embryons entrant sur notre territoire ou qui en sortent devront avoir été conçus avec des gamètes provenant d'au moins un membre du couple. Le but est de conserver le plus possible une certaine cohérence entre la filiation et la biologie.