Nous pouvons débattre longuement de l'AME et je ne doute pas, monsieur Di Filippo, que nous aurons cette conversation tous les deux, comme chaque année, dans le cadre du projet de loi de finances.
Le panier de soins de l'AME est restreint depuis des années. Si son coût évolue, c'est en raison de l'évolution de celui des médicaments, des traitements. Il demeure bien inférieur à celui de la CMU-C, la couverture maladie universelle complémentaire – les médicaments, notamment, n'y sont pas remboursés à 15 %, les cures thermales n'y sont évidemment pas incluses, de même que tout ce qui relève de la procréation médicalement assistée, et il n'a pas vocation à augmenter.
Nous ne souhaitons pas une inscription spécifique dans la loi, car cela me semblerait stigmatisant.