Il y a un consensus sur cette question de l'infertilité et ce serait une erreur de passer à côté dans ce projet de loi. L'influence de l'environnement, notamment des perturbateurs endocriniens, est évidente et nous devrions faire une proposition sur ce sujet. Une stratégie nationale vient certes d'être annoncée, et c'est une très bonne chose, mais elle n'inclut aucune action spécifique sur la question de la fertilité. Et il en est de même du prochain plan national santé-environnement. Pour montrer notre volonté commune d'agir sur le sujet, nous pourrions inscrire la lutte contre l'infertilité à l'article L. 1311-6 du code de la santé publique, qui définit le champ d'application du plan national santé-environnement et qui identifie déjà plusieurs priorités.