Je pense effectivement, et Mme Aurore Bergé l'a elle-même reconnu, que sa proposition ne fait pas le tour du sujet. Nous ne pouvons pas envisager la santé seulement sous l'angle du soin ou des mesures palliatives : il faut la considérer dans son ensemble et dans sa dimension préventive, en s'attaquant aux causes des difficultés de santé. M. Georges David, qui a quitté la présidence des CECOS en 1992, a dit qu'il serait réellement fier le jour où l'on pourrait annoncer aux couples stériles : « Nous savons d'où vient votre stérilité et nous avons les moyens de la guérir. » Il reste du chemin à parcourir ! Pour conclure, la démarche d'information mérite d'être réfléchie pour ne pas tomber dans certains travers qui lui seraient préjudiciables.