Nous sommes sortis de l'idée que l'on réautorisait sans autre stratégie. Nous sommes maintenant dans une stratégie de fermeté, de rationalité pour organiser d'une manière progressive mais déterminée la sortie de l'utilisation des pesticides.
Le lien de causalité entre ces pratiques et la santé n'est plus à démontrer. Nous sommes dans un cas d'école du principe de précaution. Nous n'en faisons pas régulièrement usage, mais je pense que la France se grandirait, comme elle commence à le faire, en amenant l'Europe à se saisir véritablement de ce sujet avec un seul objectif : sortir de l'ensemble des substances, parce que, quand vous en interdisez trois, il y en a deux qui rentrent.
Oui, il est important d'interdire des substances, mais le plus important est de changer les pratiques, de changer les comportements et de tout mettre en oeuvre pour aider les agriculteurs à se saisir d'alternatives que l'INRA, notamment, possède déjà.