Mes chers collègues, après une interruption estivale bien méritée, je suis très heureux de vous retrouver dans cette nouvelle salle de commission pour accueillir, en votre nom à tous, M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse.
Cher Jean-Michel Blanquer, cette nouvelle rentrée scolaire, que vous avez souhaité placer tout le signe de la réussite, va notamment permettre de mettre en oeuvre les dispositions de la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance, loi qui nous a beaucoup occupés lors de la précédente session parlementaire. Je me félicite que ce texte important, sur lequel nous nous sommes accordés avec nos collègues sénateurs lors d'une commission mixte paritaire conclusive, consacre notre volonté d'agir pour renforcer l'égalité des chances dans notre pays et offrir à tous les élèves les leviers nécessaires à leur épanouissement et à leur réussite.
Je ne vais pas énumérer ici toutes les mesures que nous avons engagées depuis deux ans maintenant, à tous les niveaux du système éducatif, pour permettre à tous les enfants, à tous nos jeunes, dans leur richesse et leur diversité, d'accéder aux savoirs et de s'approprier les valeurs de notre République.
Monsieur le ministre, vous reviendrez sûrement sur certaines de ces mesures, notamment sur la poursuite du dédoublement des classes de CP et de CE1, ainsi que sur la mise en oeuvre de l'instruction obligatoire à 3 ans, qui constituent des avancées majeures de cette législature.
Compte tenu de l'actualité récente, j'aimerais également vous entendre sur la sécurisation des établissements scolaires. Si l'école ne doit pas se transformer en bunker, il n'est pas acceptable que les personnels et les enfants puissent être exposés à des intrusions et à des actes de violence comme celui perpétré à Marseille, la semaine passée.
Je souhaite d'ailleurs, en cette période de rentrée, saluer ici la qualité et l'engagement des personnels éducatifs de notre pays, qui font un métier passionnant mais difficile et méritent notre considération et notre soutien. Nous serons bien évidemment attentifs aux mesures les concernant dans le prochain projet de loi de finances, à l'occasion duquel nous aurons de nouveau l'occasion de vous entendre, Monsieur le ministre.
Mes chers collègues, je sais qu'à l'occasion de l'audition du ministre de l'éducation nationale, nos électeurs attendent de nous que nous posions de nombreuses questions sur les problèmes qu'ils nous ont soumis et il me semble important que nous puissions toutes et tous prendre la parole. C'est pourquoi je vous invite à limiter la durée de votre question à une minute et je serai attentif au respect de ce temps de parole. Merci d'avance à chacune et à chacun.