Monsieur le ministre, j'indiquerai d'abord qu'en Dordogne, il y a 19 PIAL couvrant le territoire, 46 classes dédoublées de CPCE1 et même deux classes de grande section dédoublées, soit quatre au total, ce qui est assez intéressant.
À l'issue du grand débat national, au titre des mesures annoncées en faveur du maintien des services publics en milieu rural, le Président Macron avait dit qu'il n'y aurait plus de fermetures d'écoles sans l'accord du maire. En Dordogne, le maire de Tursac s'est immédiatement saisi de cette annonce, alors que son école était sur le point de fermer. Ainsi l'école de Tursac a pu accueillir 17 élèves, le 2 septembre, et conserver sa classe. Monsieur le ministre, pourriez-vous nous dire si cette mesure a eu d'autres incidences sur le maintien d'écoles en milieu rural en cette rentrée ? Plus précisément, l'avis du maire sera-t-il sollicité pour chacune des écoles d'une commune au cas où la baisse démographique concernerait une commune nouvelle ayant une école dans chacun des anciens villages qui la composent ?