Monsieur le ministre, encore beaucoup trop d'enfants n'ont pas pu être scolarisés en institut médico-éducatif (IME), faute de place. Qu'entendez-vous faire concrètement pour que chacun ait la chance de pouvoir étudier ? Je note les 4 500 embauches d'AESH, mais des problèmes de statut, de rémunération, de formations demeurent, et c'est malheureusement encore insuffisant pour accueillir tous les enfants qui devraient l'être.
L'objectif est d'avoir une école de la République émancipatrice qui n'exclue personne, mais 100 000 enfants n'entreront pas à l'école cette année, parce qu'ils vivent dans un squat ou dans un bidonville et ont du mal à justifier d'un domicile, ou encore parce qu'ils sont victimes d'expulsions de logement en cours d'année, ce qui les prive en moyenne de six mois d'école. Que comptez-vous mettre en place à ce sujet ?