On ne peut donc qu'être en partie d'accord. Je ne reviendrai pas sur tout ce que vous avez dit. Peut-être votre ton peut-il aussi évoluer. Il y a des choses que vous dites que je disais déjà. La musique a pu changer, mais pas les paroles. Ce que je dis aujourd'hui était déjà présent auparavant. Par exemple, n'inventons pas rétroactivement que je n'aurais pas reconnu le problème des rémunérations, il y a quelques mois. Peut-être ne vouliez pas m'entendre, mais je l'ai toujours dit. Donc, je le redis. Les circonstances, le calendrier budgétaire, le calendrier de la réforme des retraites se prêtent à faire ce qu'on avait dit qu'on ferait, c'est-à-dire entrer dans un dialogue social approfondi et prendre les premières mesures. On peut toujours les considérer comme insuffisantes mais elles indiquent une direction. Il faut toujours se reporter à ce que j'ai dit réellement et pas à ce qu'on a dit que j'ai dit. Ainsi, le chiffre de 300 euros n'était pas une annonce, j'avais clairement dit auparavant qu'il était annuel. Comme je l'ai dit, un travail approfondi sur les rémunérations sera engagé.
Concernant le milieu pénitentiaire, je ne ferai pas une réponse immédiate. Je suis attentif à ce que fait l'éducation nationale en milieu pénitentiaire. Je suis toujours prêt à ouvrir ce dossier sous différents angles.