Monsieur le ministre, ma question est relative à la prise en compte du dédoublement des classes dans les zones prioritaires dans le calcul des effectifs enseignants nécessaires dans les départements. Si nous sommes favorables à ce dédoublement pour certains territoires en difficulté, cela ne doit pas se traduire par une augmentation des effectifs d'élèves dans les autres classes, ailleurs sur le territoire. Or c'est un peu ce qui se produit en Savoie, où le dédoublement des classes représente un besoin de six postes supplémentaires qui ont été pris sur le contingent d'effectif départemental. Le défaut de dotation en effectif enseignant couvrant la totalité du besoin créé par le dédoublement implique mécaniquement des classes plus nombreuses ailleurs et moins de marge de manoeuvre pour les directeurs d'académie qui font de leur mieux. On arrive parfois à trente élèves en classe de maternelle, comme c'est le cas à Saint-Jean-de-Maurienne, dans les écoles Aristide Briand et Les Clapeys. Le DASEN, qui a donc peu de marge de manoeuvre, a une lecture fine et s'efforce de répondre à tous les besoins. Pouvez-vous nous éclairer sur ce point ?
Par ailleurs, le coût des nouveaux manuels scolaires consécutifs à la réforme du lycée représente une dépense importante pour les familles, près de 250 euros. Certaines régions ont assumé la gratuité en prenant en charge la totalité du coût des manuels scolaires. Ce n'est pas le cas de toutes. Entendez-vous prendre une mesure pour soulager les familles de cette charge supplémentaire ?