Ma question porte sur la réforme du lycée. À cet égard, je reviendrai sur la place des mathématiques dans la nouvelle organisation. Si je me réjouis de l'opportunité offerte aux lycéens qui le souhaitent de suivre un enseignement exigeant dans cette matière tout en faisant en sorte que l'ensemble des élèves puissent continuer à faire des maths, je n'ignore pas les difficultés rencontrées par certains lycéens sur le terrain. En effet, plus de la moitié des élèves ont choisi l'enseignement de spécialités, ce qui laisse craindre une certaine hétérogénéité du niveau au sein des classes. Quant à l'enseignement du tronc commun, ce sont à la fois des professeurs de sciences physique, de SVT et de mathématiques qui en ont la charge. À mes yeux, c'est une excellente chose, puisque cela favorise l'interdisciplinarité, mais force est de constater que cela a pu soulever, çà et là, quelques problèmes.
Quels premiers retours avez-vous eus concernant la mise en place de ces nouveaux enseignements ? Je parle de ce qu'on appelle « les maths citoyennes ». Quelles sont les pistes d'amélioration envisageables dans un contexte de pénurie de recrutement des professeurs dans les matières scientifiques ?