Monsieur le ministre, vous avez évoqué dans votre présentation des revalorisations salariales pour tous les enseignants et des mesures spécifiques, notamment des primes en REP +. Si ces annonces vont dans le bon sens, elles ne sont pas suffisantes. Cet été, sur RTL, vous avez reconnu les difficiles conditions des enseignants qui n'arrivent pas à vivre de leur salaire dans certaines zones géographiques, en citant Paris et Annecy. En Haute-Savoie, le coût de la vie est en effet plus élevé qu'ailleurs en raison de la proximité de la Suisse, ce qui pénalise nos administrations qui souffrent d'un important turn-over. C'est évidemment le cas dans l'éducation nationale, puisque ce turn-over fragilise les équipes pédagogiques. Avez-vous des mesures concrètes à proposer ?
Je voulais également vous interpeller sur un cas précis. Au lycée Charles Poncet, à Cluses, les enseignants ont fait grève à cause de dysfonctionnements dans les emplois du temps des élèves et des enseignants. Comment, en 2019, peut-on connaître encore ce genre de désagrément lors de la rentrée scolaire, obligeant à renvoyer chez eux des élèves livrés à eux-mêmes, alors que les logiciels et autres outils informatiques devraient permettre à la rentrée de s'effectuer dans de bonnes conditions ?