Monsieur le ministre, je souhaiterais revenir sur votre volonté de poursuite des réformes de l'éducation prioritaire. Après la mise en place du dédoublement des classes de CP et de CE1 en REP et REP +, en fin d'année dernière, vous avez souhaité aller plus loin pour combattre les difficultés structurelles liées au zonage territorial. Vous l'avez dit vous-même, les moyens considérables consacrés par la France à son éducation prioritaire doivent être beaucoup plus efficaces dans le futur. Vous avez demandé un rapport sur ce sujet à Pierre Mathiot, qui avait conduit la concertation du baccalauréat, et à l'inspectrice générale Ariane Azéma. Il y a notamment des enjeux pour faire reconnaître certains territoires ruraux dans ces réseaux prioritaires. On peut penser, par exemple, aux territoires en zone de revitalisation rurale portée par le ministère de la cohésion des territoires. Avez-vous des éléments complémentaires sur l'avancée de ce rapport et sur les suites qui y seront données ?