Je salue le beau travail de vulgarisation et de diffusion de l'information effectué ces dernières années par Météo-France, notamment auprès du grand public. C'est un travail d'autant plus important que nos concitoyens, de plus en plus confrontés à des phénomènes climatiques de grande ampleur, ont besoin de mieux les comprendre.
Quelles perspectives vous fixez-vous en matière de pédagogie ? Envisagez-vous des évolutions ou des développements à apporter au site de Météo-France et à ses différentes applications sur smartphones et tablettes notamment ? Si c'était le cas, quels outils et quels publics souhaiteriez-vous privilégier ?
Un des axes du contrat d'objectifs et de performance de Météo-France pour la période 2017-2021 est un renforcement de la dimension collaborative et communautaire pour être au plus proche du quotidien des citoyens. Comment cela s'est-il concrétisé ces dernières années et quelles évolutions seraient envisageables selon vous ?
Parallèlement, pourriez-vous nous indiquer comment Météo-France vit actuellement la concurrence de nombreuses plateformes de prévisions météorologiques et quelles seraient vos pistes pour rester toujours compétitif en la matière ?
À force de voir de plus en plus de données mises à leur disposition, j'ai le sentiment que nos concitoyens deviennent de plus en plus exigeants vis-à-vis de la précision et des échéances des prévisions. On veut savoir de plus en plus tôt et de plus en plus précisément à quoi s'attendre. Pensez-vous dès lors pouvoir encore pousser plus loin la qualité et la précision des prévisions ? Par quels moyens, le cas échéant ?
À la veille de la prochaine loi de finances, j'évoquerai les moyens tant humains que financiers de l'opérateur. Les syndicats de Météo-France viennent, à l'occasion de votre audition, de nous alerter sur la diminution des effectifs qui serait supérieure à 20 % en dix ans. Or, à vous entendre, on a le sentiment que les tâches et les responsabilités qui incombent à Météo-France n'auront de cesse de s'élargir.
Quid également de l'organisation actuelle ? Les syndicats mettent en avant le risque que fait peser sur la qualité d'action de Météo-France une trop grande centralisation des services techniques et administratifs. Quelle analyse faites-vous précisément aujourd'hui de la situation tant financière qu'organisationnelle de Météo-France et comment pensez-vous vous positionner sur ces questions dans les prochains mois ?
Il me semble important que les députés membres de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire puissent pleinement travailler en lien avec des experts et notamment ceux de Météo-France, compte tenu des décisions à prendre pour enrayer le réchauffement climatique. Comment envisagez-vous, à l'avenir, les échanges de Météo-France avec les pouvoirs publics ?
Comment voyez-vous les liens de Météo-France avec les territoires et ses différents acteurs ?
Météo-France est un appui précieux à l'élaboration des schémas régionaux du climat, de l'air et d'énergie (SRCAE). Imaginez-vous de nouvelles perspectives de travail en lien avec les territoires qui, plus que jamais, ont besoin de votre analyse fondamentale ?