Madame la rapporteure vous avez tout à fait raison : nous devons nous concentrer sur ce que nous offrons à quelqu'un qui n'a rien demandé. Et c'est ce droit à la construction de l'identité que nous voulons accorder à ces enfants.
En ce qui concerne les donneurs et les receveurs, nous ne souhaitons absolument pas faire évoluer le droit relatif au don et à sa réception, qui est lié à nos principes éthiques. Tout ce que proposent ces divers amendements concourt à tirer le fil de modifications du droit applicable aux greffes par exemple, bref de tous nos principes éthiques.
Je m'inquiète de ces demandes portant sur le droit à l'information des uns et des autres : tel n'est pas l'objet de l'article 3. Comme Mme la rapporteure, je souhaiterais que nous nous en tenions stricto sensu à l'intérêt de l'enfant.