Je comprends votre préoccupation éthique mais, pendant la période concernée, rien n'a été prévu pour sécuriser l'accès aux origines, de sorte qu'il serait difficile non seulement de trouver les donneurs mais d'être certains que ce sont les bons. Au plan pratique, nous prendrions donc des risques. À cette époque, je le rappelle, l'AMP montait en puissance et les lois de bioéthique n'existaient pas encore : rien n'a été pensé dans la perspective d'une reconnaissance du droit que nous accordons aujourd'hui. Encore une fois, je comprends votre préoccupation au plan éthique mais, en pratique, nous prendrions des risques considérables.