Dans de nombreux domaines, nous sommes désormais parvenus aux frontières de la mise en cause de l'espèce humaine, de la modification possible, par la main de l'homme lui-même, de l'homo sapiens. Voulons-nous vraiment créer des humains augmentés pour nous remplacer ? Sans aller jusque-là, se profile la possibilité d'un tri, de plus en plus généralisé, dans lequel nous nous arrogerions le droit de décider qui a le droit de naître et qui doit en être empêché. Tout ce qui nous rapprocherait de cette perspective doit être écarté. Nous savons que nous sommes imparfaits, fragiles, inégalement fragiles, et riches de nos diversités. C'est à cette humanité que je veux appartenir.