Votre projet de loi ouvre également la possibilité d'une autoconservation de gamètes pour les femmes et les hommes, sans qu'il soit nécessaire de fournir un motif médical. Si l'on en croit l'étude d'impact, l'âge minimal requis devrait être fixé à 32 ans pour les femmes.
Nous soutenons la mesure tout en proposant de l'étendre à toutes les femmes majeures. En effet, de nombreuses femmes souffrent de pathologies, telles que l'endométriose ou l'insuffisance ovarienne prématurée, qui peuvent se déclarer très tôt dans la vie d'une femme. Or, si le droit actuel autorise la conservation des gamètes pour raison médicale, ces femmes se voient trop souvent refuser cette possibilité. Dès lors, si l'on ouvre l'autoconservation des gamètes à partir de 32 ans seulement, de nombreuses femmes risquent d'être exclues du dispositif.