La deuxième question que je voulais évoquer avec vous est celle de l'égalité et de la discrimination, qu'ont soulevée M. Aviragnet et Mme Battistel. Ces deux députés ont évoqué, avec des mots que j'ai jugés excessifs, certaines dispositions du projet de loi, disant que ce que nous proposions créait des discriminations entre les couples homosexuels et les couples hétérosexuels.
Ce mot est, me semble-t-il, trop fort, excessif, abusif et inadapté. Nous ne créons pas de discriminations : nous ouvrons des droits nouveaux. Il ne faut pas se tromper de combat, il ne faut pas perdre de vue ce que nous sommes en train de faire. Il faut rejeter les mots qui ne correspondent pas à la réalité à partir de laquelle nous construisons un nouvel État de droit qui, je le redis, vient conforter des droits nouveaux.